Le défroissage à l’eau

Article initialement publié le 15/08/2014
7CUURd

Oui, c’est avant tout une astuce de fainéant… et j’assume ! Ceci dit, je l’aime aussi parce qu’elle n’économise pas que l’énergie de l’usager : elle épargne dans bien des cas la mise en route du fer à repasser, et dans les autres réduit sensiblement son temps de fonctionnement.

Et, puisque nous sommes dans la quête de l’autonomie énergétique, cette qualité est d’autant plus intéressante qu’un fer à repasser a une consommation intense et que cela augmente le besoin en batteries d’une installation autonome.

Elle peut aussi économiser l’essorage du linge, parce que non seulement le vêtement n’est pas froissé par l’essorage, mais en plus il ressort mouillé, ce qui est indispensable dans la recette. Mais comme il est rare que l’on s’habille qu’en t shirt, l’essorage est quand même à faire pour le reste du linge. C’est vrai que remouiller complique un peu, soit on le fait dehors avec le jet d’eau, soit au dessus de la douche ou du bain et il faut avoir aussi aménagé un support adapté. L’économie de travail, ça se mérite : c’est même un art de vivre… qui prend du temps ! (et de la place dans ce cas précis) Le fait de devoir remouiller limite aussi l’usage de ce « cintre » à la saison d’été, parce que en hiver ce serait un peu trop long à sécher. Ce qui n’est pas gênant : c’est surtout en été que l’on a besoin de repasser ses t shirts.

Bon, si vous êtes quand même toujours partants, voici la description de l’outil : Un crochet et un tube plastique : ici c’est un tube d’arrosage goutte à goutte, semi rigide. Ce tube est vendu en rouleau, sorti de son rouleau sa courbure est un peu trop prononcée, si on le laisse déroulé au soleil quelques jours, il ressort avec une courbure impeccable. Ce tube peut aussi être fait avec du tuyau d’arrosage souple, dans ce cas il faut le rigidifier avec un fil de fer, qui peut être récupéré sur un cintre métallique. Avec cette option, on peut, luxe suprême, ajuster la courbure du cintre au vêtement. La pièce clef, le crochet. Un fil de fer tordu avec une pince. Le crochet du haut, c’est pour s’accrocher à son support. Forme libre, excepté qu’il est à 90° du crochet du bas. Le crochet du bas, il doit pincer le tube, il a donc une forme en U avec les deux brins parallèles suffisamment rapprochés pour que le tube ne glisse pas quand il est entre eux. Sur le haut du U, un brin s’écarte pour que le tube puisse rentrer.

Ici c’est du fil de tension de clôture, plutôt gros 2,7mm pour être précis. Un fil de cintre métallique doit aussi pouvoir faire l’affaire.

Test avant/après, avec un t shirt qui a séché sur un étendage classique après un essorage machine : on glisse le tube par les manches, on insère le crochet, et on asperge d’eau : La version manches longues existe aussi : Plus encombrant, mais ici c’est télescopique : 2 bouts de tube diamètre 16 dans un tube « manches courtes » en diamètre 20.

Pour les vêtements féminins, les découpes sont souvent plus compliquées et le résultat n’est pas toujours à la hauteur.

Mais des fois, le défroissage à l’eau fonctionne sur un cintre classique.

Avant :

Après : Bon repassage estival plein de fraîcheur !